On est parti dimanche matin On est parti sur les chemins A bicyclette Y avait Corinne et Catherine, Marie et puis Lolo
Dès le début des maréchaux On s’est senti pousser des ailes A bicyclette
Malgré les chutes et les autos On a rejoint le pont d' Garigliano A bicyclette Et sans mettre pied à terre On a croisé l'Paris-Versailles Qui courrait le long des berges de la Seine Puis par les chemins environnants Traversée du bois de Boulogne Y avait Sophie et Dominique A bicyclette
Quand on approcha la rivière On déposa dans les fougères Pascal et sa roue arrière Un peu d’air dans son pneu arrière Nous fit rejoindre un déballage prolétaire Y avait Jean-Michel et aussi Claire En place de la mairie, à des enfants d'Puteaux On aurait pu vendre Nos ...vélos!
Et puis ce fut de cette étape l’unique ascension Où Lolo fit sensation Dans l’emballage final Faut dire qu’elle y mettait du cœur C’était la fille de Philippe, le facteur ?
Passé le col au pied de la Défense On s’est roulé près d’Auchan Faisant disparaître un trou de chambre à air Sous des rustines d’enfer De bicyclette Puis on s’est faufilé à travers parc et jardin Jusqu’au RER, station Nanterre Sur nos épaules on a jeté Nos bicyclettes
Des souvenirs d’université Une belle journée fin d’été Une ligne droite toute réservée A nos bicyclettes
Enfin on est arrivé Au parc du chemin de l’île ! Avant que le soleil à l’horizon Ne profile sur les tours de la Défense Nos silouhettes On est rentré sur tout Paris Descendant le grand Parvis A bicyclette
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